RDC : L’IMPLICATION DES PEUPLES AUTOCHTONES DANS LES DéCISIONS PUBLIQUES SALUéE

Kinshasa, 27 avril 2024 (ACP).- Le secrétariat général à l’Environnement a salué vendredi à Kinshasa, en République démocratique, l’implication des peuples autochtones dans la prise des décisions publiques, lors de la clôture d’un atelier.

« Nous pensons que les peuples autochtones ont dépassé l’étape où ils se plaignaient souvent de ne pas être pris en compte. Je suis émerveillé et je salue leur participation. Depuis la publication du code forestier, le secteur de l’environnement recourt à l’approche participative dans tous les processus en cours dans le pays », a déclaré Frédéric Djengo, secrétaire général intérimaire à l’Environnement.

Il l’a dit à l’issue des travaux d’élaboration de la stratégie nationale de la conservation de la nature en dehors des aires protégées.

Avec la coordination, l’appui des partenaires techniques et financiers de différents partenaires et l’expertise des collaborateurs ainsi que du ministère de l’Environnement et développement durable, cette mesure sera rendue effective pour la conservation des écosystèmes en dehors des aires protégées, a rassuré M. Djengo.

Patrick Kipalu, directeur Afrique à Rights Resources Initiative (RRI), a fait savoir que cet atelier de lancement du processus d’élaboration de la stratégie nationale pour la conservation de la nature en dehors des aires protégées, est un travail qui est important et qui conforte encore la position du gouvernement de la RDC dans son rôle de leadership dans la réalisation de ses engagements nationaux relatives aux questions du climat et de la biodiversité. Il a félicité le ministre de l’Environnement pour son soutien dans ce travail auquel toutes les parties prenantes s’adonnent pour la conservation et la préservation de la biodiversité.

« Les efforts qui seront mis ensemble pour la réalisation de la feuille de route de la stratégie nationale, nous donnera les matériaux nécessaires pour construire un message d’harmonie, fort et efficace à la prochaine réunion de la Conférence des parties sur la biodiversité où nous allons contribuer pour conforter le rôle de notre pays au niveau mondial », a dit M. Kipalu.

Le Pr Dominique Endamana, représentant de l’Union internationale (UICN), s’est dit réconforté de la manière participative et inclusive dont les travaux s’étaient déroulés, tout en rassurant qu’il sera le messager auprès de sa hiérarchie pour confirmer la validation de la feuille de route de la stratégie.

« Nous pensons que ce travail qui a été entamé, demande la collaboration de tous, parce que pendant tous les trois jours des travaux passés, nous avons vu la participation active des membres du gouvernement, l’effort de la société civile et apprécié les témoignages sur le partage de bonnes pratiques de conservation initiées par les communautés locales et les peuples autochtones . C’est une riche expérience, avec ce capital des connaissances que nous avons échangées », le Pr Endamana.

Et de renchérir : « Nous sommes sûrs que la stratégie qui sera élaborée sera le reflet de tout ce qui se passe aussi bien au niveau des politiques qu’au niveau des pratiques dans l’enceinte de différentes provinces de la RDC ».

« Nous sommes rassurés que la feuille de route qui a été validée appelle aux efforts de tous et de chacun pour faire de la RDC une référence au niveau des pays du bassin du Congo qui met déjà en œuvre la stratégie mondiale de la biodiversité et nous inviterons peut être les autre pays à suivre l’exemple de la RDC pour que vivent la conservation dans la sous-région et la coopération internationale », a-t-il conclu.

La stratégie met en avant plan la conservation

D’après Joseph Itongwa, coordonnateur de l’Alliance nationale d’appui et de promotion des aires et territoires du patrimoine autochtone et communautaire (ANAPAC- RDC), l’aboutissement de ce processus a permis à son organisation d’avoir un document de la stratégie qui met en avant plan la conservation dirigée et gouvernée par les autochtones et les communautés locales.

« Je suis ravi que ces assises aient réuni les experts, les représentants des communautés autochtones et locales du domaine de la conservation », a-t- elle déclaré, avant de reconnaître que les participants ont contribué suffisamment à l’atelier avec des informations, des expériences, et de bonnes leçons. Il a aussi émis le vœu de voir les peuples autochtones être intégrés dans tous les processus.

Il a remercié tous les partenaires dont leur appui a permis la tenue de ces assises. Il s’agit de Rights Resources Initiative (RRI), Rainforest Norway, UICN et d’autres partenaires qui se sont disponibilisés pour cet atelier et qui appuient plusieurs processus. Cet atelier a été une première dans l’histoire de ce plus grand pays du bassin du Congo, a-t-on souligné. ACP/KHM/KKP

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