TOUR DE FRANCE: "C'EST STUPIDE", VASSEUR FRACASSE ZINGLE, QUI N'A PAS RESPECTé LES CONSIGNES D'éQUIPE

Le débriefing dans le bus s’annonce très salé. A l’arrivée de la sixième étape du Tour de France, remportée ce jeudi par le sprinteur néerlandais Dylan Groenewegen à Dijon, Cédric Vasseur avait bien du mal à cacher sa déception. En cause: la 11e place de Bryan Coquard, devancé par son équipier Piet Allegaert, et surtout le comportement de son coureur Axel Zingle. Le manager de la formation n’a pas franchement apprécié de voir l’Alsacien tenter sa chance à l’avant en début de course alors qu’il était attendu au soutien de son leader Bryan Coquard tout au long de la journée.

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"Axel a eu un spasme. Je ne sais pas ce qu’il a eu. On n’avait pas du tout prévu de mettre un coureur à l’avant. C’est stupide d’aller à l’avant quand on a un sprinteur comme Bryan Coquard. J’aurais plutôt attendu Axel dans le final pour aider Bryan et on ne l’a pas vu. On va lui demander des explications", lâchait Vasseur au micro de RMC Sport. En fin de contrat avec Cofidis où il évolue depuis 2021, et annoncé avec insistance du côté de Visma-Lease a Bike en 2025, Zingle (25 ans) n’était pas certain d’être retenu pour cette 111e édition du Tour.

Mais il a finalement été sléectionné, avec l’objectif d’aider la structure nordiste à remporter au moins une victoire d’étape, après les deux obtenues en 2023 grâce à Victor Lafay et Ion Izagirre. Ce jeudi, sur un tracé promis aux sprinteurs, il s’est échappé quelques kilomètres avec le maillot à pois norvégien Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility), mais leur duo a vite été repris, à 129km de l’arrivée.

"Il faut être correct"

"On a vu il y a quelques jours (Juan) Ayuso se cacher et éviter de travailler pour (Tadej) Pogacar (lors de la quatrième étape, ndlr). Là c’est pareil. On est là avant tout pour le travail d’équipe. Je n’ai pas vu grand-chose pour l’instant d’Axel. Il faut être correct par rapport à une sélection sur le Tour. Notre sprinteur, c’est Bryan Coquard. Il faut regarder le palmarès de Bryan Coquard et celui d’Axel Zingle, avec tout le respect que j’ai pour Axel. On jouait la carte de Bryan à fond. Il faut vraiment jouer collectif. On a vu Astana faire encore un beau boulot pour Mark Cavendish. On va faire quelques petits ajustements, j’espère qu’on va retrouver une vraie cohésion de groupe", insistait Vasseur.

De quoi lui faire regretter d’avoir retenu Zingle? "Pas du tout, pas du tout. Il a les capacités de bien emmener le sprint pour Bryan." Et ce possiblement dès samedi à Colombey-les-deux-Églises.

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