TOUR DE FRANCE: POGACAR NOUVEAU MAILLOT JAUNE, VINGEGAARD EN FORME... LE DUEL DES OGRES A COMMENCé

Deux enseignements à retenir de cette deuxième étape: les Tricolores n'en finissent déjà plus d'épater, Tadej Pogacar (UAE-Emirates) et Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) font déjà eux très forte impression.

On a le sourire jusqu'aux oreilles de voir Kévin Vauquelin signer la deuxième victoire française sur ce Tour de France, au lendemain de celle de Romain Bardet, mais force est de constater que les deux ogres de la Grande Boucle ont de l'appétit. Et on ne peut que tirer notre chapeau à ces deux coureurs hors normes, qui promettent de nous faire vibrer sur cette édition.

S'affirmant au terme d'une énorme bagarre jouée jusque dans la côte de San Luca, avec Jonas Vingegaard, Primoz Roglic ou encore Remco Evenepoel, le Slovène (25 ans) a attaqué fort à 10 kilomètres de la fin.

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Pogacar: "Jonas était directement dans ma roue, on voit qu'il est en pleine forme"

Mais cassure il n'y a pas eu: visiblement en jambes et toujours dans la roue de "Pogi", Vingegaard a encaissé et forcé le respect, trois mois seulement après sa terrible chute au Tour du Pays basque début avril. "J'ai lancé une petite attaque au sommet de la dernière ascension. C'était un peu pour me tester aussi, pas seulement les autres", confirme Pogacar au micro de France 2, admiratif devant un Danois qui est arrivé à le suivre plutôt facilement. "Mais Jonas était directement dans ma roue, on voit qu'il est en pleine forme. Ca va être intéressant lors des étapes à venir."

Pogacar est dans le même temps que Remco Evenepoel, Jonas Vingegaard et Richard Carapaz. Mais c’est au cumul des meilleures places qu’ils ont été départagés: dès la deuxième étape, le Slovène a pris le pouvoir et récupéré son maillot jaune, volé à Bardet pour une poignée de secondes. Il le portera pour la 22e fois de sa carrière, mardi entre Plaisance et Turin, mais ne s'attendait probablement pas à voir le Danois de 27 ans aussi près dans le rétroviseur. "Aujourd'hui, on a pu voir où en étaient les uns et les autres", taquine un "Pogi" malicieux. "Mais on est loin d'être à l'arrivée. Ce n'est pas fini." Son duel avec Vingegaard ne fait même que commencer.

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